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ACTUSPORT
26 août 2014

Les burkinabè et les produits dérivés

Les produits du sports sont tous les objets qui servent de support pour afficher l’image d’une entité sportive. Leur vente constitue un grand apport d’argent dans les budgets. Au Burkina, on ne semble pas encore compris.

 

L'agence Sport+ Markt AG a conduit en 2012 une étude sur les dépenses des supporters en matière de produits dérivés des clubs de football. Sur les cinq marchés étudiés (Royaume-Uni, France, Italie, Espagne et Allemagne), il ressort une dépense globale de près de 7 milliards d'euros en 2005  Chaque club réalise en moyenne 10 % de ses recettes grâce aux produits dérivés  

En France c’est l'Olympique Lyonnais où évolue notre compatriote Bakary KONE qui est   en pointe dans ce domaine : la marque se décline sous 250 produits dérivés différents, tandis que plusieurs filiales concernent les transports (taxis), les services (coiffure ou voyages), les médias (télévision)... Près d'un cinquième de son budget est dû aux produits dérivés. On peut continuer en citant les mastodontes comme le Real Madrid, le FC Barcelone, Manchester United qui vendent des millions de maillots, d »écharpes, de casquettes par an. Les grosses sommes d’argent dépensées pour acheter les Stars comme Zinédine ZIDANE ; Cristiano RONALDO, Van PERSIE ou Gareth BALE ou plus récemment le jeune colombien James RODRIGUEZ sont vite remboursées par la vente des maillots floqués à leur nom. Il est inimaginable en Europe un bon supporter qui n’a pas le kit de son club.

C’est un attachement qui se vit souvent de père en fils. Un supporter de l’ Olympique de Marseille a dit un jour qu’il a commencé à rendre au Stade dans le vendre de sa mère.

Peut-on penser seulement qu’il pense autrement que pour ce club dans sa vie. Ne pas s’habiller aux couleurs de l’OM est une vraie maladie pour lui.

 

Les Etalons ont montré l’exemple

  Dans l’administration des clubs burkinabè, le volet production et vente des produits dérivés ne figure dans les structures des budgets. Les gens continuent de privilégier le mécénat avec la bonté de certaines personnes nanties. Cette part est de plus de 90% dans la plupart des clubs. C’est pourquoi la machine ne tarde pas à se gripper en milieu ou en fin de saison parce que les bienfaiteurs sont souvent essoufflés surtout que certains ne doivent leur aisance qu’au poste qu’ils occupent dans l’administration.

Et pourtant la belle campagne des Etalons  lors des CAN 1998 et 2913 a montré que les Burkinabè peuvent être de gros consommateurs des produits. En janvier 2013, les maillots de nos stars comme Jonathan PITROIPA ou Aristide BANCE se vendaient comme des petits pains. Les drapeaux, les casquettes, les tee-shirts aux couleurs nationales s’arrachaient le jour des matchs des Etalons. 

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