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ACTUSPORT
26 août 2014

Il n’y a pas que le foot pour le bonheur d'un pays L'exemple du Burkina faso

Les sportifs burkinabè ont  été particulièrement prolifiques les  mois de juillet et d’Août. Des disciplines qui ont très peu de considération aux yeux de l’opinion publique ont brillé sur la scène internationale. La saga a commencé avec le Viet-Vo-Dao qui est revenu de Paris avec huit médailles dont trois en or dans les championnats du monde. L’Athlétisme a fait une participation historique aux 19èmes championnats d’Afrique à Marrakech au Maroc. Laéticia BAMBARA  a remporté le plus précieux métal au lancer de marteau. La chargée de mission à Pôle emploi en France a choisi de mettre ses muscles au service du pays de son père. Marthe Koala, boursière CONJEFES à l’Ile Maurice, a été meilleure que toutes les autres à l’Heptathon. Le Burkina a réalisé sa meilleure présence à un championnat d’Afrique.

Les Karatékas sont les derniers sportifs en date à regagner le pays avec des médailles. Dans la capitale sénégalaise du 10 au 17 Août, Théophile Silga, Laéticia Bazié et la Latifatou Soro ont été porté les médailles de bronze de leur catégorie. Pas besoin de dire que les participations  aux précédentes étaient de la configuration.

Il y a donc des honneurs à avoir en dehors du football. Comparaison n’est pas raison, mais les autorités ne semblent pas lire les évènements sous le même prisme. Les récompenses que les athlètes reçoivent sont des broutilles par rapport à ce que nos pieds agiles engrangent en cas succès. Les voshings (pratiquant du viet-vo-dao) ont reçu 150 000 FCFA la médaille d’or, 100 000 FCFA pour l’argent et 50 000 FCFA pour le bronze. A peine le dixième de la prime de sélection d’un footballeur. Personne ne dit pas d’aligner les autres sports sur le même niveau que le foot. Même dans les compétitions internationales, en dehors du Golf,  du Tennis et du Basketball pour les stars de la NBA, aucune autre discipline ne peut rivaliser avec le foot en termes de feuilles pour les sportifs.

Mais, pour le même hymne, il est un peu frustrant que certains se sentent des mal-aimés de la République. Il suffit d’écouter les pratiquants et leurs encadreurs pour se rendre compte.

A moins que le Burkina n’ait fait le choix de pousser des disciplines plus que d’autres. Au quel cas, il faut le dire clairement et surtout mettre effectivement les moyens au bon endroit pour assoir les bases du succès.   La Jamaïque où le sprint est roi avec son porte-drapeau actuel Ushain Bolt est un bon exemple de choix de privilégier une discipline. Selon Jean-Philippe Leclaire ancien Redacteur en chef du journal L’équipe « Le système de détection et de formation des sprinters en Jamaïque est unique au monde.. Dans ce pays, le sprint est structuré par le système scolaire dès l'école primaire, où a d'ailleurs été repéré Usain Bolt » Les championnats des écoles, équivalant de notre USSU-BF, se disputent dans le grand stade de Kingston devant plus de trente personnes Et cela ne date pas de maintenant. En 1948, Arthur Wint était devenu son premier médaillé d'or, sur 400m. Herb McKenley avait ensuite ramené quatre breloques des deux olympiades de 1948 et 1952, comme Don Quarrie entre 1968 et 1980. Ne parlez surtout pas d’argent, parce qu’économiquement le pays de Bob Marley n’est pas plus riche que le Burkina.  Aucun pays ne peut exceller dans toutes les disciplines mais on doit essayer de traiter correctement celles qui ont porté haut les couleurs de la nation. Le Sinistre Yakoubgoal qui dit à qui veut l’entendre que son désir est donner de l’importance à toutes les disciplines devrait se secouer plus les méninges quant vient le moment de mettre la main à la poche pour récompenser les athlètes.

 

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